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Le suivi en contrôle technique en construction de la rénovation des thermes de Vals-Les-Bains

 

Le célèbre centre de soins des Thermes de Vals a prévu un projet de rénovation complète de l’établissement et d’agrandissement. L’agrandissement des thermes permettra de soigner deux fois plus de curistes et de clients du centre de bien-être. Quelques 80 000 entrées devraient être atteintes d’ici à dix ans pour les soins de bien-être et 5 000 curistes devraient être accueillis.

D’un montant de près de 14 millions d’euros HT, les travaux sont subventionnés par l’Etat, l’Europe, la région Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre du grand Plan Thermal, le département de l’Ardèche, l’ADEME et soutenus la communauté de communes du Bassin d’Aubenas.

Ce projet, mené par le SITHERE (Syndicat Intercommunal pour le thermalisme et l’environnement), s’étalera sur 40 mois avec une fin de travaux définitive courant 2021.

 

Décryptage de ce projet ambitieux suivi par l’agence Alpes Contrôles Valence.

 

 

 

 

 

 

Un projet ambitieux pour une métamorphose de l’établissement

 

Plus qu’une extension, c’est une véritable métamorphose de l’établissement thermal spécialisé dans le traitement du Diabète qui verra le jour. Le projet prévoit une rénovation quasi-complète de l’ensemble des locaux existants, une extension sur 3 niveaux, ainsi que la surélévation du bâtiment par la construction d’un niveau R+1 sur l’actuel bâtiment. A cette rénovation qui impacte la structure du bâtiment, s’ajoute la refonte complète du système de traitement d’air et à la rénovation du système électrique avec la mise en place d’un poste haute tension

Pour mener à bien celui-ci, les travaux ont été prévus en 3 phases majeures. La première phase a consisté en la réhabilitation du sous-sol consacré aux locaux techniques et à l’espace du personnel. La seconde prévoit l’extension en forme de goutte de l’établissement sur 3 niveaux. La troisième phase consistera à rénover l’espace d’accueil et de soins, en s’attelant notamment à la rénovation des installations électriques, aux équipements de chauffage et de ventilation, au Système de Sécurité Incendie et à l’accès aux personnes handicapées.

 

 

 

Des techniques pointues et des problématiques complexes de construction

 

Le projet prévoit l’extension du bâtiment avec la création notable de l’«espace goutte» qui comprendra en particulier un bassin de bien-être au R+1. L’objet est de créer un bassin bien-être en béton qui repose sur une structure porteuse en bois. Une charpente monumentale bois prend place au-dessus de celui-ci.

 

Comme le précise Mathieu Morgon, ingénieur Technique en Contrôle technique de construction, « la conception du bassin en béton reposant sur une structure bois a nécessité des calculs/justifications complexes en raison des comportements différents des matériaux. Il était nécessaire de prendre en compte les spécificités propres à chacun des matériaux, et une coordination des bureaux d’études structure bois et béton a été indispensable. »

 

 

 

 

Un travail important a été mené sur la conception globale du système bassin béton-structure bois pour répondre aux critères de résistance de matériaux et de déformation (mise en place de connecteurs, prise en compte des taux d’hygrométrie, etc.).

Une majestueuse charpente bois en forme de goutte comprenant une ferme monumentale, support d’une couverture centrale partielle en ETFE (Coussins gonflables), prend place au-dessus du bassin de bien-être.

Afin de concilier les différentes contraintes techniques et réglementaires, la surélévation du bâtiment zone soin au niveau R+1 repose intégralement sur un plancher métallique constitué de grosses poutres alvéolées (+plancher collaborant) s’appuyant de façon régulière et judicieuse sur des contreforts en béton armé spécialement créés. Cette solution retenue permet de reporter la quasi-totalité des charges apportées par la surélévation sur des ouvrages neufs et dimensionnés pour assurer la pérennité structurelle.

 

 

La rénovation des installations électriques : redimensionnement de la source d’alimentation

 

La rénovation et l’agrandissement des Thermes a conduit au remplacement de la source d’alimentation existante, devenue insuffisante pour assurer l’alimentation électrique des nouveaux équipements prévus au projet. Un poste de transformation haute tension privé a donc été implanté au sein de l’établissement.

Cette nouvelle source d’alimentation a permis de multiplier par trois la puissance électrique initiale. « Afin de limiter les coûts, diverses armoires électriques terminales ont été conservées. L’adaptation du dimensionnement des dispositifs de protection en place a nécessité l’étude de notes de calcul afin de valider leur compatibilité et ainsi assurer la protection des personnes et des biens», précise Régis POCHODAJ, chargé d’affaires en Contrôle Technique de Construction Electricité.

L’accompagnement réalisé par Alpes Contrôles a permis de guider l’entreprise d’électricité dans ses  choix sur les modifications à apporter au vue de la nouvelle arborescence de distribution électrique principale.

Par ailleurs, une attention particulière a été apportée au maintien en fonctionnement des installations électriques de sécurité existantes – prescrites par le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique pour cet établissement recevant du public.

 

 

Un accompagnement tout au long du projet pour garantir la conformité

 

L’équipe d’Alpes Contrôles a accompagné le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre, sur l’ensemble des phases du projet. « L’objectif étant de garantir en premier lieu la pérennité de la sécurité des personnes et de satisfaire les besoins des entreprises, il nous a fallu être présents et réactifs tout au long du chantier afin de limiter les non-conformités et de porter ce projet à un avis favorable de la commission de sécurité pour l’ouverture de l’établissement au public. Nous devons rester un vecteur de réussite pour cette dernière étape.», explique Régis POCHODAJ.

Afin de permettre une détection précoce des problématiques de conception, l’opération a fait l’objet de 3 RICT qui ont permis aux équipes de Maitrise d’Ouvrage et d’Œuvre d’adapter et d’optimiser certains choix techniques ou de fonctionnement.

 

 

Sur les différentes phases d’exécution, l’équipe d’Alpes Contrôles a multiplié les visites de chantier (régulières et spécifiques aux phases à risques), les examens de dossiers ainsi que les échanges avec l’ensemble des intervenants pour assurer un suivi optimal de l’opération. Les comptes rendus de visites et de documents ont ainsi permis le suivi et la gestion des différentes problématiques techniques et réglementaires au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Pour les différents intervenants, les avis émis ont été perçus comme une réelle assistance technique et réglementaire pour le bon déroulement du chantier.

 

 

 

 

 

 

Crédits photo : MOULIN CHARPENTE
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