Rencontre avec …

Baptiste Lallich, évaluateur certification

 

« En 2021 un ancien collègue, entré chez Alpes Contrôles quelques années plus tôt, m’a proposé de le rejoindre pour devenir Evaluateur Certification. J’ai alors pris en charge le secteur Bourgogne et Saône et Loire. »

 

 

Issu d’un BAC STG, Baptiste Lallich a plusieurs cordes à son arc. Il a commencé comme bûcheron puis repris ses études pour faire un Master « Vigne, vin, terroir » et devenir conseiller viticole à la chambre d’agriculture du Rhône où il accompagnera, principalement, les vignerons à préparer leurs audits de certification.

 

« J’ai accepté le poste car en plus des missions en elles-mêmes, je me retrouve dans les valeurs de l’entreprise. Mes précédentes expériences et mon envie d’aller vers les autres sont de réels atouts pour ce métier. La première chose que l’on m’a dite quand je suis arrivé chez Alpes Contrôles, c’est qu’une de nos valeurs est de mettre l’humain au cœur de nos missions.

 

Je rencontre en effet de nombreuses personnes tous les jours, toutes avec un parcours différent, qui s’installent dans le métier ou sont là depuis des générations. Chacune a sa manière de concevoir son exploitation et j’apprends et me nourris au quotidien à leurs côtés. Sur le terrain, je peux vraiment prendre le temps de faire les audits, de discuter et de m’intéresser à chacun de mes clients, ce qui est un vrai plus dans notre relation.

 

J’ai également pu constater l’importance de cette valeur au sein du service certification. Nous avons une très bonne cohésion d’équipe, même en étant répartis partout en France. Chacun a son domaine de prédilection, pour ma part ce sont les vignes, pour d’autres l’élevage… de ce fait, nous échangeons très régulièrement, tout le monde se connaît et se rend disponible, c’est très agréable de travailler dans ces conditions. »

 

Être évaluateur en Certification Biologique demande de la flexibilité et un réel engouement pour le secteur agricole :

 

« C’est un métier dans lequel nous sommes parfois confrontés à la détresse des agriculteurs, nous pouvons être vu au premier abord comme les contrôleurs qui viennent pointer du doigt ce qui ne va pas. En tant qu’acteur de la filière agricole, notre rôle est justement d’être attentif et d’instaurer une relation de confiance pour améliorer leurs conditions et les accompagner pour mieux travailler ensemble.

 

Il faut également être curieux et avoir des connaissances de base dans tous les domaines agricoles, ça facilite grandement les échanges avec les professionnels. Nous avons également à travailler régulièrement sur la réglementation du Bio qui est très dense, et les échanges en équipe nous permettent souvent d’être à jour sur son évolution.

 

J’ajouterai que ce métier est un métier de terrain avant tout, je suis très peu au bureau et beaucoup sur les routes. Au début, j’ai eu un peu de mal avec les trajets, on fait beaucoup de kilomètres, ce qui peut nous amener à être en horaires décalés. Mais aujourd’hui, je crois que je ne pourrais plus m’en passer, je sillonne la région et découvre de superbes lieux et paysages que je n’aurais jamais vu sans ce métier. »