Audrey Malacher, Evaluatrice en Certification en Agriculture Biologique
« Je voulais absolument travailler en lien avec l’agriculture biologique »
Zig zag et éveil d’un esprit fondamentalement curieux. Toute sa famille travaille dans le domaine de la vente, mais Audrey Malacher, d’abord éprise de paléontologie, puis dans une version plus actuelle du règne animal (elle a souhaité être vétérinaire), se découvre au fil de lectures et encore toute jeune adolescente, une véritable fascination pour les plantes médicinales. Néanmoins, après des études qui la mèneront en Génomique Ecophysiologie et Production Végétale, avec le désir initial de faire de la sélection, Audrey Malacher, pressée de travailler, accoste pendant trois ans, CDD après CDD, à l’antipode de ses convictions au service de laboratoires phytosanitaires. Puis elle réagit.
« Je me suis demandée ce que j’étais en train de faire… Littéralement n’importe quoi » se souvient-elle. Dès la rentrée 2017, elle reprend ses études et suit une Licence Pro Agriculture Biologique Conseil et Développement, à Anneyron, en Drôme. L’occasion d’effectuer un stage chez un distributeur (La Vie Claire) et des visites à des producteurs et transformateurs dans le cadre de projets de groupe (diagnostics de durabilité ou de conversion). Diplôme en poche, elle cherche un travail doté de valeurs qui lui correspondent et postule chez Alpes Contrôles. « Ce qui nous a plu chez Audrey – témoigne Marlène Dubuc, Responsable Nationale Certification – c’est son cheminement, sa formation en agriculture, ses stages. Humainement, elle est une personne très posée avec une capacité de projection très intéressante dans notre métier et semble avoir beaucoup de ressources pour rebondir. »
Depuis quelques semaines, Audrey Malacher intègre en immersion : grilles, logiciels et tous les outils nécessaires à l’évaluation des producteurs, transformateurs et distributeurs qu’elle ira auditer en Haute-Savoie, dès sa formation interne finalisée. Si le métier en dur n’a pas encore commencé, Audrey Malacher se sent à sa place : « Je voulais absolument travailler en lien avec l’agriculture biologique » témoigne-t-elle. C’est chose faite.